Patrimoine militaire
Un guide gratuit de 70 pages retraçant les vestiges sundgauviens des trois dernières grandes guerres (1870, 1914-1918 et 1939-1945) est disponible dans nos bureaux ou sur simple demande. Ce guide du tourisme de mémoire du Sundgau propose des itinéraires de découverte thématiques, agrémentés de cartes, d’illustrations et d'articles sur des sujets importants, tels que la délimitation de la frontière franco-allemande de 1871.
La commune de Winkel vous accueille sur ce sentier touristique dit "Sentier des Marocains" pour une rencontre avec son histoire et son patrimoine.
Entre 1929 et 1940, pour se prémunir de toute invasion ennemie, la France a construit le long de ses frontières du Nord Est une véritable muraille d'ouvrages fortifiés : la ligne Maginot.
A Winkel, dans sa partie la plus au sud, sa construction inachevée enter 1939 et 1940 était étroitement liée à la vie d'un régiment de tirailleurs marocains. En leur souvenir, un chemin portait déjà leur nom. C'est désormais tout un parcours.
Trois circuits sont proposés : 2,6 km - 3,6 km, 5,6 km.
Vous découvrirez aussi des milieux riches, variés, typiques du Jura alsacien, faits de forêts, de pâturages et de paysages remarquables, ainsi qu'un ensemble de vestiges de la ligne Maginot (casemates, défenses antichars, abris, etc...) devenu aujourd'hui des témoins de l'histoire et un authentique élément de l'identité locale.
Profitez de votre visite à Winkel pour découvrir la source de l'Ill, principale cours d’eau d’alsace, située à quelques pas du Sentier des Marocains.
Koestlach possède un riche patrimoine que nous proposons de découvrir grâce au circuit du patrimoine. Deux possibilités s’offrent à vous :
1) Le circuit historique à travers le village pour découvrir le prestigieux mobilier de l’église Saint-Léger, mais également la chapelle Notre Dame des Sept Douleurs, les légendes du Kugele et du village d’Erzach, le presbytère de Nicolas Delfis et les vestiges d’un ancien établissement gallo-romain.
2) Le circuit pédestre d’une durée de 2h30/3h qui vous fera gravir les pentes du Burgerwald pour explorer l’oppidum celte du Kasteberg avant de visiter le village (balisage anneau bleu, distance 7 km, dénivelé 215 m).
Dans la forêt de Bettlach, directement accessible depuis la commune, un sentier dit des « casemates » d'environ 2km, relie trois imposants fortins de la Ligne Maginot, construits entre 1937 et 1940.
Ce sentier est jalonné d’excellents panneaux explicatifs qui racontent l’histoire de cette ligne Maginot, les efforts colossaux qu’elle a nécessités et le rôle éphémère qu’elle a joué au début de la seconde guerre mondiale.
Un beau point de vue sur le massif du Jura vient pimenter cette petite boucle.
Sur ce sentier de mémoire de la guerre 1914-18, vous pourrez observer, outre de nombreux bunkers, les traces de la guerre des mines, avec l'étang appelé "entonnoir", profond de 9 m, résultat d'une explosion souterraine, provoquée par l'armée allemande, sous les positions françaises.
Vous traveserez Gildwiller le Mont, un ancien pèlerinage, et son chemain de croix pour rejoindre Ammertzwiller, qui se singularise par la présence de champs de miscanthus, une plante ressemblant à des joncs, semée en remplacement du maïs, trop polluant en nitrates.
Une quinzaine de panneaux didactiques adgrémentent le parcours.
Départ : Église d’Ammertzwiller ou Gildwiller sur le Mont.
Carte des 55 balades et randonnées dans le Sundgau et le Jura alsacien en vente à l'Office de Tourisme pour le prix de 8€
Porte du Sundgau, Illfurth est aussi un haut lieu d’histoire. Les combats de 1ère Guerre Mondiale s’abattent dans le Sundgau à partir d’août 1914. En effet les français font sauter le viaduc de Dannemarie et le front se stabilise et s’étend des Vosges à la frontière suisse.
La ligne de front passait à quelques kilomètres d’Illfurth du côté de Heidwiller. Au cours de cette visite, vous découvrirez plusieurs bunkers aux vocations multiples, à la fois dépôt de munitions, poste d’observation ou emplacement de pièces d’artillerie, également l’emplacement d’un deuxième grand canon situé à proximité de l’Eglise de la Burnkirch et plusieurs casemates.
Topoguide téléchargeable sur le site de notre partenaire Visorando.
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France, l’Alsace est allemande depuis 1871. Trois parcours balisés relatent les combats d’Août 1914 qui se sont déroulés dans ce secteur. Ils sont agrémentés de panneaux qui relatent des témoignages, présentent les hommes tombés au combat, et replacent dans leurs contextes ces batailles qui avaient pour objectif de reprendre l’Alsace. Départ depuis Wittersdorf (8,4 km), Luemschwiller /Obermorschwiller (6 km), Heiwiller/Tagsdorf (7 km).
La galerie Kilian de Carspach, ou Kilianstollen (en allemand), est une galerie souterraine militaire allemande, vestige de la Première Guerre mondiale, partiellement enfouie le 18 mars 1918 lors d'un bombardement d'artillerie français et découvert lors de travaux d’aménagements routiers (déviation d'Aspach). Entre 1914 et 1918, cet abri se situait sur la première ligne de front allemande, fixée à l’ouest d’Altkirch sur la colline du Lerchenberg,
Les fouilles archéologiques menées en 2011 par le Pôle d'Archéologie Interdépartemental Rhénan ont mis au jour les vestiges du Kilianstollen ainsi que les 21 dépouilles de soldats allemands jusqu’alors encore enfouies dans une ancienne galerie, permettant l’identification de 18 d’entre eux.
L’association Kilianstollen 1918, créée en 2015, se veut de perpétuer la mémoire de cette tragédie, élargie à l’ensemble des conflits survenus dans le Sud-Alsace aux 19ème et 20ème siècles, par l’organisation d’expositions, manifestations, éditions de documents, conférences, visites, …
Sous le couvert forestier et au détour des sentiers, vous pouvez découvrir une multitude de vestiges encore visibles ou lisibles. Seules les "baraques" ont disparu. Les ouvrages de génie civil enterrés sont plutôt bien conservés. Lors d’une visite guidée avec un des bénévoles passionnés du site, vous pourrez parcourir les galeries souterraines, et découvrir l’organisation de cette impressionnante infrastructure militaire. En visite libre, vous découvrirez les infrastructures de surface en suivant un parcours jalonné de panneaux explicatifs.
Une application "Site du Grand Canon de Zillisheim" peut être téléchargée pour partir à la découverte de ce site historique.
Cette casemate en béton armé possède une cloche blindée d'observation, 2 canons antichars de 47 mm, 2 mitrailleuses de 8 mm, 3 fusils-mitrailleurs et 3 goulottes lance-grenades. 15 hommes environ occupaient l'ouvrage, commandés par un lieutenant et 3 sous-officiers.
Cet ancien ouvrage militaire, déclassé en 1970, a été pris en charge en 1991 et en tant que patrimoine historique local, a été entièrement restauré par les membres de l'association Mémorial Maginot de Haute-Alsace. Il constitue aujourd'hui l'unique témoin de ce type visitable sur la ligne Maginot.
Le sentier du Km 0 permet de découvrir sur un parcours de 7,5 km, en terrain plat et boisé, les vestiges variés des trois fronts : le français, le suisse et l’allemand. Le parcours peut se réaliser dans les deux sens.
De 1871 à 1914, Pfetterhouse était le village des trois frontières. La borne des trois puissances, là où se rencontraient les frontières de France, de Suisse et d’Allemagne, était devenue un attrait touristique et un lieu de convivialité internationale.
A l’automne 1914, les Français fixèrent le début du Front à la frontière suisse du Largin. La borne frontière n° 111 devint alors le Kilomètre Zéro du front Ouest.
L’association des Amis du Kilomètre Zéro oeuvre, à travers ce sentier de découverte, pour faire connaître et valoriser ce lieu chargé d’histoire et de symboles.
Les travaux qu’elle a entrepris ont permis de restaurer plusieurs ouvrages en béton sur la ligne de front, librement accessibles et sécurisés. Topoguide téléchargeable sur le site de notre partenaire Visorando.
La ferme des Ebourbettes, à quelques pas de la frontière suisse, servait pendant la Seconde Guerre mondiale, de base clandestine pour le passage des résistants et de tous ceux qui refusaient l’enrôlement de force dans la Wehrmacht. C’est ici qu’eut lieu le 26 avril 1942, la célèbre évasion en Suisse du Général Giraud. Pendant que la propriétaire des lieux s’entretenait avec le soldat chargé de la surveillance de la frontière, lui promettant œufs et fromages pour améliorer son ordinaire, le futur responsable du Comité Français de Libération Nationale, accompagné de passeurs, s’éclipsa dans les profondes hêtraies suisses pour rejoindre Alger quelques temps plus tard.
Pour accéder à la ferme, garez-vous au col entre Winkel et Lucelle. Compter 2 km (1/2 heure de marche) sur un beau chemin blanc pour rejoindre le site caractérisé par une supebre vue sur les Voges et je Jura suisse.